Quentin Tarantino
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Quentin Tarantino
Quentin Tarantino
Quentin Tarantino est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, né le 27 mars 1963 à Knoxville, dans le Tennessee. Il s'est fait connaître dans les années 1990 en tant que réalisateur de films indépendants.
On le reconnaît pour sa narration postmoderne et non linéaire ainsi que pour ses scènes hautement esthétiques mais d'une violence extrême inspirées de films obscurs. Ayant reçu une formation d'acteur, il interprète fréquemment de petits rôles dans ses propres films. Par exemple, il joue le rôle de Mr. Brown dans Reservoir Dogs, Jimmie dans Pulp Fiction, ou encore celui de Warren, un tenancier de bar, dans Boulevard de la Mort.
Il a créé la société de production A Band Apart pour Pulp Fiction. Le nom de cette compagnie est un hommage au film Bande à part de Jean-Luc Godard. Le logo reprend quant à lui les personnages en costumes noirs de Reservoir Dogs.
Biographie
Carrière
Jeunesse et découverte du cinéma
Quentin Tarantino nait le 27 mars 1963 à Knoxville, Tennessee de Connie McHugh, une infirmière, et Tony Tarantino, acteur et musicien amateur né dans le Queens, New York. Ce dernier est d'origine italienne et irlandaise par son père ; sa mère est une descendante du peuple Cherokee. Il a deux sœurs et un demi-frère.
Dès son plus jeune age, Tarantino regarde à volonté des films au cinéma. Les premiers films qu'il voit sont Délivrance et La Horde Sauvage. Il passe les années suivantes a regarder des films, principalement ceux de la blacksploitation ou de kung fu. Il abandonne ses études en Californie à l’âge de 15 ans afin de rejoindre la James Best Theatre Company, période qui marquera sa future carrière de réalisateur. Il jouait certaines scènes avec ses collègues acteurs qu'il tirait de ses films préférés et réécrivaient les répliques dont ils ne se souvenaient plus, brodant de plus en plus de nouvelles choses à chaque fois, il prit conscience de ses talents de scénariste. Il n'a jamais fréquenté d'école de cinéma mais ses cours de théâtre ont beaucoup aidé pour appréhender le milieu du septième art, comme placer les acteurs dans l'espace par exemple, la manipulation des cadres, etc.
Il travaillera à 16 ans dans un cinéma porno. À l’âge de 22 ans, il travaille au Video Archives, une célèbre boutique de location de vidéos à Hermosa Beach en Californie où il partagera sa passion pour le cinéma avec Roger Avary, co-scénariste de Reservoir Dogs, Pulp Fiction et True Romance. Le patron l'engagea pour sa grande connaissance cinématographique.
Premiers pas dans le cinéma
Un jour, Graig Hamann, employé du vidéo club, écrit, dès 1984, un premier scénario d'une trentaine de pages d’un film intitulé My Best Friend's Birthday. Avec Tarantino, ils réécrivent le script qui se développe en 80 pages. Ils dégotent ensuite un budget de cinq mille dollars et commencent à tourner en seize millimètres avec une caméra louée à Los Angeles le vendredi au prix d'une journée et tournant tout le week-end au point de s'en ruiner la santé ; il mit trois ans à mettre au point son film, il jugea le résultat final décevant mais, avec le recul, trouva que cela était une expérience enrichissante. Une partie du film a brûlé dans un incendie, le film reste inachevé.
Par la suite, Roger Avary lui propose un autre script, The Open Road. Tarantino le réécrit complètement et devient un long scénario composé de True Romance et Tueurs nés. À cette époque, il pensait les réaliser mais, par manque de budget, il décida de les vendre séparément pour une somme de trente mille dollars, la somme la plus basse imposée par le syndicat des scénaristes américains. True Romance sera réalisé en 1993 par Tony Scott et Tueurs nés sera réalisé en 1994 par Oliver Stone (après l'avoir réécrit).
Déçu de ne pas avoir pu les réaliser, Tarantino décide d’écrire un nouveau script intitulé Reservoir Dogs. Au départ, il pensait réaliser un film en seize millimètres avec les employés du vidéo club. Néanmoins, il rencontre Lawrence Bender, un jeune producteur, qui accepte de financer son film. Harvey Keitel lit le scénario et accepte de jouer gratuitement[3], mais aussi d'en être le coproducteur. D’autres acteurs comme Tim Roth, Michael Madsen, ou Steve Buscemi sont recrutés. Tourné en 1991, le film sort en 1992. Le film marque les cinéphiles par son huis-clos ultra-violent. Présenté hors compétition au Festival de Cannes, le film fait sensation au Festival de Sundance et au Festival de Cannes. Malgré tout, il passe inaperçu auprès du grand public.
Début de la renommée
En 1994, Tarantino reprend un ancien projet imaginé avec son ami Roger Avary. Il s'agit de Pulp Fiction, composé de trois histoires, avec les mêmes personnages. Le film surprend pour son scénario non-linéaire, construit comme un cadavre exquis et marqué par une chronologie éclatée. Il étonne également par sa manière de mêler ultra-violence et situations décalées dans un univers constitué de gangsters et de truands aussi typés que dans les "Pulp magazines" mais caractérisés dans un mélange d'humour et d'ironie. Pulp Fiction est un succès international qui remporte la Palme d'or au Festival de Cannes en 1994. La remise du trophée à Quentin Tarantino lui vaut, pour anecdote, les sifflets d'une femme dans le public, auxquels il répond par un doigt d'honneur. Ce film marque également le retour à la scène de John Travolta, et la consécration d’autres acteurs comme Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman. Pulp Fiction est aussi nommé plusieurs fois pour les Oscar et Tarantino remporte avec Avary le trophée du meilleur scénario original. Le film devient rapidement un film culte.
Ce film permet à Tarantino d'être reconnu dans le milieu du cinéma. La même année il produit Killing Zoe de Roger Avary, et il joue dans Desperado de Robert Rodriguez. En 1995, il réalise un épisode de la série Urgences, et écrit et réalise une des quatre segments de Four Rooms. En 1996 sort Une nuit en enfer réalisé par Robert Rodriguez et écrit par Tarantino, à l'époque ou il travaillait au vidéo-club. Tarantino aura un des rôles principaux au côté de George Clooney.
La traversée du désert
En 1997, Tarantino effectue son grand retour à la réalisation dans Jackie Brown, hommage aux films de la blacksploitation, adapté du roman Rum Punch d'Elmore Leonard. Avec une distribution de stars composé de Pam Grier, Samuel L. Jackson (récompensé par l'Ours d'argent du meilleur acteur à Berlin) et Robert De Niro, ce film remporte néanmoins moins de succès que les précédents, mais il est considéré comme le plus abouti de son auteur.
Après Jackie Brown, Tarantino se fait aussi discret dans le cinéma que dans les médias. Pour certains, il a pris sa retraite. Mais Tarantino ne s'arrête pas d'écrire. Son dernier film intitulé Inglourious Basterds en témoigne.
Le retour
En 2001, Tarantino revoit Uma Thurman, actrice dans Pulp Fiction. Ils décident de reprendre un projet évoqué dans Pulp Fiction, un film sur la vengeance inspiré par le western spaghetti et les films de sabre asiatiques, intitulé Kill Bill. Prévu d'abord en un seul film, il sortira finalement en deux parties, le volume 1 en 2003, et le volume 2 en 2004. Auparavant, Tarantino joue en 2002 dans deux épisodes de la série Alias, avant de la retrouver dans deux autres épisodes en 2004.
Tarantino retrouve le goût de la réalisation, et se retrouve impliqué dans plusieurs projets pour son grand plaisir. En 2004 il réalise son rêve de jeune réalisateur. Il devient le président du jury du Festival de Cannes 2004, qui récompense de la Palme d'or Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. En 2005, Tarantino réalise une scène de Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller, contre un cachet d'un dollar. La même année, il réalise le double épisode final de la saison 5 de la série Les experts, dont il imagine lui-même l'histoire. Il produit également Hostel de Eli Roth.
En 2007, il revient avec un nouveau projet en compagnie de son ami Robert Rodriguez. Il s'agit de Grindhouse, hommage aux films d'exploitation des années 1970, où chacun réalise un film séparé par de fausses bandes-annonces. Tandis que Rodriguez réalise Planète Terreur (où Tarantino joue un petit rôle), Tarantino réalise le second film, Boulevard de la mort, présenté en compétition au Festival de Cannes 2007. Réunis en un film, ces deux films sortent séparément dans les pays non anglophones. Ce projet est un semi-échec commercial, au point qu'ils ressortent séparément au cinéma et en DVD.
Re: Quentin Tarantino
Le succès de Inglourious Basterds
En 2008, Tarantino est choisi pour donner La leçon de cinéma au 61e Festival de Cannes. À cette occasion, il annonce que son prochain film est Inglorious Bastards et que celui-ci a pour cadre la Seconde Guerre mondiale. Le tournage commence en octobre 2008 en Allemagne, mais le film est rebaptisé Inglourious Basterds. Le film, qui prend une totale liberté avec la vérité historique et rend hommage à Robert Aldrich, Ernst Lubitsch, Don Siegel et Leni Riefenstahl est présenté en compétition au Festival de Cannes 2009, et sort la même année. Brad Pitt, Mélanie Laurent, Diane Krüger et Christoph Waltz comptent parmi les têtes d'affiche. Malgré quelques mauvaises critiques, le film est un grand succès commercial. Inglourious Basterds est nommé plusieurs fois aux Oscars (notamment dans les catégories de "Meilleur film" et de "Meilleur réalisateur"). Il vaut par ailleurs à l'Autrichien Christoph Waltz, inconnu avant sa prestation de Hans Landa, un chasseur de juif cultivé, polyglotte et sadique le Prix d'interprétation masculine à Cannes puis le Golden Globe et l'Oscar du meilleur second rôle masculin.
En 2010, Tarantino sera président du jury du Festival de Venise. La même année sort Machete de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis, qu'il produit.
Le style Tarantino
Féru de cinéma, Quentin Tarantino a créé un univers d'une violence extrême qu'il stylise et magnifie pour composer une esthétique sophistiquée, faisant de nombreuses références plus ou moins visibles au cinéma d'action de différents pays (en particulier, les films asiatiques comme les films de sabre chinois). Tarantino est empreint d'une grande culture cinématographique (fervent admirateur entre autres de Sergio Leone, Brian De Palma, Martin Scorsese, Jean-Luc Godard, Robert Aldrich, Ernst Lubitsch et Howard Hawks), et ce depuis qu'il fut employé de vidéo-club : au Video Archives.
Tarantino porte une attention soutenue au choix des musiques qui soutiennent l'action ; les bandes-sons de Pulp Fiction et de Kill Bill ont ainsi remporté un grand succès en dehors du film.
Son style se caractérise aussi par l'utilisation récurrente dans ses films de Mexican standoff.
Ses films renvoient tous à une mythologie du cinéma, revisitant les archétypes du western, du film noir, film de gangsters, film de sabre ou encore film de guerre pour jouer sur les codes de la représentation cinématographique. Ce procédé, qui rompt avec tout effet de vraisemblance, renvoie l'exercice de réalisation à sa nature de spectacle et d'illusion. Par ce biais, Tarantino rend aussi plusieurs hommages à ceux qui ont motivé son désir d'être cinéaste, que ce soient des metteurs en scène ambitieux ou des objets de culture populaire (polars, bandes dessinées, série B...). On remarque également chez lui un goût prononcé pour l'art pop ainsi que pour l'humour noir, le décalage, l'absurde et le parodique. Le réalisateur s'amuse souvent à alterner des actions spectaculaires, particulièrement sanguinolentes et des discussions volontairement longues, banales et crues, marquées par l'utilisation de l'argot et l'apparition progressive d'une menace sourde.
Tarantino s'amuse par ailleurs beaucoup avec les identités visuelles du cinéma, alternant par exemple le noir et blanc et la couleur ou faisant appel au split screen, comme dans le premier volet de Kill Bill. Aussi, fait-il souvent référence aux défauts de production des films à petit budget comme ceux de la Blacksploitation par l'utilisation de faux raccords, de sauts de pellicule ou de parasites sur image comme dans Boulevard de la mort.
Tarantino, chantre du Girl power, porte une grande admiration aux femmes qui semblent être sa principale source d'inspiration : « Dans la vie j'ai un grand respect pour les femmes. Je leur voue une admiration sans borne. (...) Les femmes ont bien plus de courage que les hommes. (...) Je fais en sorte que vous les chérissiez par mes yeux. Je construis l'intrigue de mes films autour d'elles pour magnifier leurs qualités et pour qu'elles donnent le meilleur d'elles-mêmes. (...) Je connais les femmes sur le bout des doigts. Ce qui me frappe chez elles, c'est leur franchise. Mais aussi leur façon très crue de parler sexe ». Ses actrices crèvent toujours l'écran et il a particulièrement aimé des actrices comme Pam Grier, Daryl Hannah, Uma Thurman et Rosario Dawson.
Tarantino est aussi un des plus célèbres représentants du fétichisme des pieds féminins, avec des allusions dans plusieurs de ses films (voir par exemple les gros plans sur les pieds nus d'Uma Thurman dans Kill Bill et Pulp Fiction ou sur ceux de Bridget Fonda dans Jackie Brown, la scène du drugstore dans Boulevard de la mort ou Christoph Waltz enlevant la chaussure de Diane Kruger dans Inglourious Basterds et le sommet de ce fétichisme dans Une nuit en enfer où il boit du whisky sur les pieds de Salma Hayek).
Tarantino a également dirigé la collection de DVD Rolling Thunder, qui disparut après avoir édité huit titres (dont Detroit 9000 et L'Au-delà). En octobre 2007, selon le Telegraph Co.uk et le vote des Britanniques, Quentin Tarantino arrive à la 100e place des « 100 génies vivants » de notre temps.
Tarantino a également crée son propre festival : le Quentin Tarantino Film Festival, qui présente sa propre collection de films, la plus part d'exploitation.
Filmographie
- Spoiler:
Réalisateur
Cinéma
* 1987 : My Best Friend's Birthday (inachevé)
* 1992 : Reservoir Dogs
* 1994 : Pulp Fiction
* 1995 : Four Rooms (segment : The Man from Hollywood) co-réalisé avec Allison Anders, Alexandre Rockwell et Robert Rodriguez
* 1997 : Jackie Brown
* 2003 : Kill Bill : Volume 1
* 2004 : Kill Bill : Volume 2
* 2005 : Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller (« spécial guest director » pour la scène de voiture entre Clive Owen et Benicio Del Toro)
* 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) (dans le double programme Grindhouse avec Robert Rodriguez)
* 2009 : Inglourious Basterds
Télévision
* 1995 : Urgences : Maternité (Motherhood) (saison 1, épisode 24)
* 2004 : Jimmy Kimmel Live! (épisode du 24 avril 2004)
* 2005 : Les Experts : Jusqu'au dernier souffle 1 et 2 (Grave Danger Vol. 1 and 2) (saison 5, épisode 24 et 25)
Scénariste
Cinéma
* 1987 : My Best Friend's Birthday (inachevé)
* 1992 : Reservoir Dogs
* 1993 : True Romance de Tony Scott
* 1994 : Tueurs nés (Natural Born Killers) d'Oliver Stone ("renié" pour divergences avec Oliver Stone)
* 1994 : Pulp Fiction
* 1995 : Four Rooms (segment : The Man from Hollywood)
* 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez
* 1997 : Jackie Brown
* 2003 : Kill Bill : Volume 1
* 2004 : Kill Bill : Volume 2
* 2007 : Grindhouse (Programme-double incluant de fausses bandes-annonces)
* 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof)
* 2009 : Inglourious Basterds
Télévision
* 2005 : Les Experts : Jusqu'au dernier souffle 1 et 2 (Grave Danger Vol. 1 and 2) (saison 5, épisode 24 et 25)
Acteur
Cinéma
* 1987 : My Best Friend's Birthday : Clarence Pool
* 1992 : Reservoir Dogs : Mr. Brown
* 1994 : Pulp Fiction : Jimmie Dimmick
* 1994 : Somebody to Love d'Alexandre Rockwell : le gérant du bar
* 1994 : Sleep with Me de Rory Kelly : Sid
* 1995 : Four Rooms (segment : The Man from Hollywood) : Chester
* 1995 : Desperado de Robert Rodriguez : le gars au pick-up
* 1996 : Girl 6 de Spike Lee : Q.T.
* 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez : Richard Gecko
* 1997 : Jackie Brown : La voix du répondeur téléphonique de Jackie (en VO)
* 2000 : Little Nicky de Steven Brill : Deacon
* 2003 : Kill Bill : Volume 1 : Un des membres des 88 Fous
* 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) : Warren, le barman
* 2007 : Planète Terreur (Planet Terror) de Robert Rodriguez : le violeur #1
* 2007 : Sukiyaki Western Django (スキヤキ・ウエスタン ジャンゴ) de Takashi Miike : Ringo
* 2008 : Chronique des morts-vivants (Diary of the dead) de George A. Romero : journaliste audio 3 (en VO)
* 2009 : Inglourious Basterds : Soldat jouant dans le film "Nation's Pride", première victime scalpé
Télévision
* 2002 : Alias : Jeux Dangereux 1 et 2 (The Box 1 and 2) (Saison 1, Épisodes 12 et 13) : McKenas Cole
* 2004 : Alias : Passé recomposé (Full Disclosure) (Saison 3, Épisode 11) : McKenas Cole
* 2004 : Alias : Nid d'aigle (After Six) (Saison 3, Épisode 13) : McKenas Cole
Producteur
Cinéma
* 1987 : My Best Friend's Birthday de Quentin Tarantino (inachevé)
* 1992 : Past Midnight de Jan Eliasberg (producteur associé)
* 1993 : Iron Monkey: La légende démasquée (少年黃飛鴻之鐵馬騮) de Yuen Woo-ping
* 1994 : Killing Zoe de Roger Avary (producteur exécutif)
* 1995 : Four rooms d'Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino (producteur exécutif)
* 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez
* 1996 : Sang-Froid (Curdled) de Reb Braddock (producteur exécutif)
* 1998 : God Said, 'Ha!' de Julia Sweeney (producteur exécutif)
* 1999 : Une nuit en enfer 2 : Le Prix du sang (From Dusk Till Dawn 2: Texas Blood Money) de Scott Spiegel (producteur exécutif)
* 1999 : Une nuit en enfer 3 : La Fille du bourreau (From Dusk Till Dawn 3: The Hangman's Daughter) de P.J. Pesce (producteur exécutif)
* 2004 : My Name Is Modesty: A Modesty Blaise Adventure de Scott Spiegel (producteur exécutif)
* 2005 : Hostel d'Eli Roth (producteur exécutif)
* 2005 : Daltry Calhoun de Katrina Holden Bronson (producteur exécutif)
* 2006 : Freedom's Fury (documentaire) de Colin K. Gray et Megan Raney (producteur exécutif)
* 2007 : Grindhouse de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino
* 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) de Quentin Tarantino
* 2007 : Hostel, chapitre II (Hostel: Part II) d'Eli Roth (producteur exécutif)
* 2007 : Planète Terreur (Planet Terror) de Robert Rodriguez
* 2008 : Hell Ride de Larry Bishop (producteur exécutif)
* 2010 : Machete de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis
Directeur de la photographie
Cinéma
* 2007 : Boulevard de la mort
Source: Wikipédia
Re: Quentin Tarantino
Mon avis:
C'est sans conteste l'un de mes réalisateurs préféré, l'un des rares dont je peux dire que j'ai vu et aimé tout les films. Même si bien sur, il y en a que j'apprécie plus que d'autres.
Mais je n'ai encore jamais été déçue par un de ses films.
Il sait nous offrir des films très différents les uns des autres, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre, et pourtant, on retrouve chaque fois avec beaucoup de plaisir tout ce qui fait son cinéma et que j'aime tant.
Ses personnages hauts en couleurs (et les excellents acteurs qu'il choisi pour les interpréter), ses dialogues fabuleux, ses images magnifiques, son humour, ses références multiples à tout ce qu'il aime (et que nous aimons) dans le cinéma, etc...
Bref, j'ai rarement grand chose à reprocher à ses films, même s'ils m'offrent chacun des émotions différentes, je prend chaque fois beaucoup de plaisir à les voir (et a les revoir).
Mais ce que j'aime le plus chez lui, c'est sa passion pour le cinéma.
Il en parle jusqu'à plus soif avec un cœur ouvert grand comme ça. Dans tout ce qu'il dit, on ressent vraiment cet amour qu'il a pour les films et pour son métier.
C'est très touchant je trouve, dans ce monde du show biz si pourri où beaucoup ont oublier ce qui les avait amené là. Ils sont très rares ses réalisateurs-là, et rien que pour ça, je suis vraiment heureuse qu'il existe.
Et bien sûr, ceci se ressent énormément dans ses films je trouve.
Raphaël a écrit:Quentin Tarantino fait parfois l'objet de critiques négatives que j'ai du mal à comprendre. Ainsi, certains reprochent à Carrefour de la mort (ou Boulevard, je ne sais plus) -que je n'ai pas vu, ce qui ne m'aide pas à comprendre- de trop longs dialogues et trop peu d'action. Ah ? Mais dans Reservoir dogs aussi, on parle beaucoup ! Et dans Pulp fiction également ! Et ces scènes, bien que longues, n'usent pas ! J'aurais besoin qu'on m'explique...
C'est vrai qu'il tente de se renouveler, malgré sa patte si particulière, il tente de nous surprendre avec de nouvelles choses, donc forcément, ça ne plait pas à tout le monde... On entend toujours ses détracteurs dire que soit: c'est encore la même chose, soit (comme dans le cas de "Boulevard de la Mort") que ça manque de fond par exemple.
Alors que pour moi, c'est aussi une caractéristique de son talent: ils nous offre des films différents les uns des autres (même s'ils gardent bien sûr beaucoup de point en commun).
Certains des reproches qu'on lui fait sont parfois un peu injustifié.
Pour ceux qui aiment, ça vient sans doute fait que quand on aime, on est parfois encore plus exigeant.
Pour ceux qui n'aiment pas, ben forcément, quand ça colle pas, on voit surtout les choses négative...
Ce que je trouve dommage en ce qui le concerne (et c'est le cas pour beaucoup d'artistes qui ont du succès), c'est qu'on reproche facilement à son public d'être aveugle en ce qui concerne sont travail, parce que c'est lui. Comme si on aimerait tout ce qu'il fait coûte que coûte, juste parce que c'est de lui.
Alors que personnellement, le fait que j'aime son travail ne m'empêche pas de voir ses défauts, c'est simplement que, même dans ses films que j'aime moins, je retrouve toujours ce que j'aime chez lui et sa passion, du coup, je prends toujours du plaisir!
Re: Quentin Tarantino
J'adore ! Alors je n'ai pas encore tout vu mais quasiment, et j'ai rarement été déçue, peut-être certains que j'ai moins aimé... mais j'avoue que mes préférés sont "Pulp Fiction", "True Romance" et bien sûr les "Kill Bill" : :
lanfear- Cinéphile
- Messages : 3924
Date d'inscription : 25/07/2010
Age : 47
Re: Quentin Tarantino
J'aime beaucoup aimé Kill Bill moi aussi.
Sur True Romance, il était "seulement" scénariste, mais c'est vrai qu'on y reconnait son style malgré tout, j'aime bien ce film moi aussi.
Sinon, je crois que je serais incapable de dire lequel je préfère (je suis très mauvaise à ça, j'aime pas choisir! : : ).
Sur True Romance, il était "seulement" scénariste, mais c'est vrai qu'on y reconnait son style malgré tout, j'aime bien ce film moi aussi.
Sinon, je crois que je serais incapable de dire lequel je préfère (je suis très mauvaise à ça, j'aime pas choisir! : : ).
Re: Quentin Tarantino
Je suis à mille lieues d'avoir vu tout ce qu'il a réalisé ou écrit.
Une chose est sûre : j'aime beaucoup ce que j'ai vu.
N'oublions pas une qualité qui fait son originalité : son art du contre-emploi et/ou de relancer des acteurs/trices qu'on croyait fini(e)s. Qui a donné au charismatique David Carradine le rôle de Bill, alors que ce monsieur s'était englué depuis des années dans d'imbuvables nanars ? Qui a relancé la carrière de John Travolta ? Qui a fait découvrir un certain Christoph Waltz ? Qui a fait jouer un rôle violent à une actrice à la bouille quasi-enfantine ?
Il faudrait que je voie Boulevard de la mort pour vérifier quelque chose : Patrick Swayze y jouerait un psychopathe...
Une chose est sûre : j'aime beaucoup ce que j'ai vu.
N'oublions pas une qualité qui fait son originalité : son art du contre-emploi et/ou de relancer des acteurs/trices qu'on croyait fini(e)s. Qui a donné au charismatique David Carradine le rôle de Bill, alors que ce monsieur s'était englué depuis des années dans d'imbuvables nanars ? Qui a relancé la carrière de John Travolta ? Qui a fait découvrir un certain Christoph Waltz ? Qui a fait jouer un rôle violent à une actrice à la bouille quasi-enfantine ?
Il faudrait que je voie Boulevard de la mort pour vérifier quelque chose : Patrick Swayze y jouerait un psychopathe...
Re: Quentin Tarantino
Je ne me souviens pas de ça, mais c'est possible que j'ai oublié.
Sinon, c'est sûr qu'il a l'art de révéler (ou rerévéler) les talents!
Sinon, c'est sûr qu'il a l'art de révéler (ou rerévéler) les talents!
Re: Quentin Tarantino
À noter que Quentin Tarantino n'a pas la langue dans sa poche ! Voir à ce sujet [url=À]son analyse de Top Gun...[/url]
Re: Quentin Tarantino
Pas de soucis, merci.
Je crois que je l'avais déjà entendu parler de ça dans une interview, quand on y pense, finalement, elle tiens debout sa théorie!
Mais bon, en même temps, en cherchant bien, on peut trouver ça beaucoup de film, c'est un peu le genre d'analyse qu'on peut voir partout si on le veut vraiment!
Personnellement, j'ai toujours trouvé la relation entre les hobbit du "seigneur des anneaux" bien plus qu'amical par exemple...
Je crois que je l'avais déjà entendu parler de ça dans une interview, quand on y pense, finalement, elle tiens debout sa théorie!
Mais bon, en même temps, en cherchant bien, on peut trouver ça beaucoup de film, c'est un peu le genre d'analyse qu'on peut voir partout si on le veut vraiment!
Personnellement, j'ai toujours trouvé la relation entre les hobbit du "seigneur des anneaux" bien plus qu'amical par exemple...
Re: Quentin Tarantino
Oh méchante !!!!!! Franchement je pense qu'il faut lire le livre pour vraiment apréhender leurs liens ! (bon mais je sais que tu n'as vraiment pas aimé le film donc je doute que tu souhaites passer au livre )
N'empêche que pour en revenir à la théorie de Tarantino je la trouve excellente, tordue peut-être mais pas si infondée...
N'empêche que pour en revenir à la théorie de Tarantino je la trouve excellente, tordue peut-être mais pas si infondée...
lanfear- Cinéphile
- Messages : 3924
Date d'inscription : 25/07/2010
Age : 47
Re: Quentin Tarantino
Ah oui, c'est clair que c'est tout-à-fait plausible, ce que je veux dire, c'est quand on commence à rechercher ce genre de corrélations, on peut en trouver même où il n'y en a pas!
Pour le seigneur des anneaux, j'ai lu que le premier parce que je me suis vraiment trop ennuyée, et je ne m'en souviens plus, donc je peux pas dire si j'aurais pensé ça des personnages du livres, mais dans le film, je trouve ça évident!
Pour le seigneur des anneaux, j'ai lu que le premier parce que je me suis vraiment trop ennuyée, et je ne m'en souviens plus, donc je peux pas dire si j'aurais pensé ça des personnages du livres, mais dans le film, je trouve ça évident!
Re: Quentin Tarantino
Ah je savais pas que t'avais lu le premier ! Bon alors c'est sûr que si t'as pas accroché inutile de poursuivre, c'est marrant que tu dises ça pour le film, je n'aurais jamais pensé à de l'homosexualité entre eux lol ! Bon peut-être ne suis je pas vraiment objective
Mais en effet on peut facilement appliquer cette théorie à pas mal de film.
Mais en effet on peut facilement appliquer cette théorie à pas mal de film.
lanfear- Cinéphile
- Messages : 3924
Date d'inscription : 25/07/2010
Age : 47
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