Broderies - Marjane Satrapi

Résumé

En marge de Persepolis, à la fois dans la forme et dans le sujet, Marjane Satrapi profite de la collection Côtelette pour réunir des anecdotes vraies de femmes Iraniennes. Chez les Satrapi, lors des fêtes de famille, le ventre bien rempli et les hommes à la sieste, les femmes se réunissent autour d'un samovar pour pratiquer la "ventilation du coeur " : c'est à qui racontera l'histoire la plus croustillante, et l'on comprendra bientôt le sens ambigu du terme Broderies.






Mon avis

Après avoir adoré « Persépolis », j’ai eu très envie de découvrir les autres œuvres de Marjane Satrapi. J’ai lu « Poulet aux prunes », mais je n’y ai pas vraiment retrouvé ce que j’avais tant aimé dans « Persépolis », l’histoire était sympa, mais je n’ai pas été touchée de la même façon.
Peut-être est-ce parce que ses histoires sont plus émouvantes quand elle parle des personnes qui lui sont proche et peut-être encore plus des femmes en particulier, en tout cas, j’ai beaucoup aimé celui-ci.

Dans ces « Broderies » (qui n’ont rien à voir avec celles qui décors les meubles de nos grands-mères…), on entre dans l’intimité des discussions entre femmes.
Ce petit groupe composé de femmes de génération et de caractères très différents, nous conte leurs histoires (de femmes, forcément), leurs déceptions, leurs espoirs. On découvre un peu de ce qui se passe derrière les voiles de ces femmes Iranienne, et ce n’est pas forcément ce à quoi on pourrait s’attendre...
C’est simple, mais raconté de telle façon que ça devient très touchant et souvent drôle aussi bien entendu.
Ces femmes sont toutes très attachantes, et j’ai été particulièrement contente de retrouver la grand-mère de Marjane que j’avais déjà adoré dans « Persépolis » (et on en apprend de belles sur elle, je peux vous le dire !! )

Du côté du dessin, on retrouve la même simplicité qui fait la patte de l’auteure bien sûr. Alors on aime ou on n’aime pas, mais personnellement, ça ne me gêne pas, le plus important n’est pas là, mais plutôt dans les émotions qu’elle nous transmet par ses mots, sa tendresse et son humour. Ses coups de crayons porte tout cela très agréablement, et finalement, ils y apportent même un petit quelque chose d’encore plus attendrissant je trouve.
Bref, j’ai beaucoup aimé ! Mon préféré reste « Persépolis », mais j’ai tout de prit énormément de plaisir à suivre les tribulations de ces femmes hautes en couleurs !