Beowulf (1999)

La Terre a traverse de nombreuses crises et cataclysmes. Les hommes vivent dans la peur et dans l'obscurite car les tenebres voilent desormais la lumiere du soleil. Dans cet univers hostile, erre un homme maudit et solitaire, Beowulf, fruit des amours interdites d'une mortelle avec le diable. Pour vaincre le monstre qui est en lui, Beowulf doit combattre le mal. Son plus redoutable adversaire est une creature tapie dans les combles d'une forteresse. Invincible, d'une sauvagerie sans nom, elle tue quotidiennement puis disparait des l'aube.


Un vrai nanard celui là. Ultra kitsh, un réalisateur qui essaie de donner un air de djeun au film et qui visiblement voue un culte à la techno. Il y en a à toutes les sauces ! Une scène de combat: Techno. Une scène de cul: Techno. Il aime parfois le rock et le métal. Petite parenthèse vite fait mais, c'est quand même la première fois dans un film que je vois qu'un réalisateur (ou qui que ce soit d'autre ayant travaillé sur le film) qui enchaine les ziks dans son générique comme ça. N'hésitant pas à couper en plein milieu d'un morceau pour enchainer avec un nouveau qui sera lui aussi coupé en plein milieu pour faire place à un troisième morceau. Un genre de medley quoi. D'ailleurs, il semblerait qu' en trois partie de chanson le réalisateur donne l'aperçu de ses goûts musicaux puisque le premier est un groupe de métal, le second, un groupe de rock et le troisième... Aller, devinez c'est pas difficile... ! En tout cas, la musique est utile. Quand une intro techno commence, arrive soit, une scène avec une fille dénudé, soit de la baston (plus baston que sexe quand même et heureusement d'ailleurs !). En parlant baston, l'ami Christophe Lambert est un vrai gymnaste. Oui oui, un gymnaste. Christophe Lambert ne saute pas comme tout le monde. Christophe fais un salto arrière pour aller d'une poutre vers une table, ne recule pas comme tout le monde mais fait des pirouettes (cacahuète ? J'sais pas ce que j'ai, j'suis pas en forme en ce moment...) à l'aide de tremplin (non visible à l'écran mais qu'on imagine sans peine vu comment il rebondit avec grâce et agilité). Bon ok, c'est pas vraiment Christophe Lambert qui fait tout ça ("comment ça ? Tu veux dire qu'il a une doublure ??") mais quand même, manquerais plus que des juges donnent une note à la fin du combat.

Coté effets spéciaux (très spéciaux effectivement), c'est là aussi ultra kitshounet (n'ayons pas peur des mots) et tellement mignon que ça en deviens rigolo. (En même temps, c'est là qu'on prend plaisir à regarder un nanard) Quelle jolie "destruction finale" et des explosions supers biens incrustées . Enfin, une grosse partie du budget est quand même partie dans les effets spéciaux de la méchante bébête que combat notre héros bien-aimé. C'est pas trop mal foutue, d'accord pour l'époque (1999) même si il y a sacrément mieux. Et que dire du final où Christophe Lambert combat une espèce d'araignée-crabe du plus "bel" effet !

Beowulf est donc un de ces nanard dont je prend plaisir à visionné et qui me donne même envie de me faire une petite rétrospéctive Christophe Lambert !