Salem - Stephen King

Présentation de l’éditeur:

Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem, s'installer à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-ans auparavant. Mais très vite, il devra se rendre à l'évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.


Mon avis:

J’ai bien aimé ce livre.
Certains trouvent que l’histoire est trop longue à démarrer, moi au contraire, j’ai adoré le début du livre. On y découvre la ville à travers ses habitants qui s’éveillent les uns après les autres et commencent leurs journées. Ça nous permet de découvrir à la fois les différentes personnalités qui peuplent la ville et en font ce qu’elle est, mais aussi la ville elle-même, je trouve cela très intéressant comme idée. Petit à petit, on s’imagine très bien le paysage de la ville, son ambiance, et elle devient un personnage à part entière du livre.
De plus, c’est une très bonne façon pour Stephen King d’user du talent qu’il a pour faire réellement vivre les personnages en à peine quelques mots. C’est vraiment une des choses que j’aime beaucoup chez lui. Peu d’auteurs parviennent à faire évoluer une histoire à travers autant de personnages, sans qu’on ne s’y perde ou qu’on ne s’ennui, Stephen King est vraiment doué pour ça.

L’histoire elle-même n’a rien de vraiment original, c’est assez classique, mais peu importe, j’ai malgré tout été captivée par l’histoire et j’ai beaucoup apprécié de passé d’un personnage à un autre pour découvrir ce qui était arrivé à cette ville.
Stephen King s’est inspiré du « Dracula » de Stocker, et on note en effet certains clins d’œil ou références, mais finalement, je les trouve très différent et j’ai préféré « Salem ». Même si j’ai apprécié l’ambiance tendue de « Dracula », je trouve celui-ci bien plus pêchu et intéressant (même si ce n’est pas vraiment comparable bien sûr, ne serait-ce qu’à cause du changement d’époque).

Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus effrayant par contre (finalement, on passe plus de temps avec les gens « normaux », c’est moins drôle !), mais bon, je n’ai pas la peur facile non plus, alors… Et en tout cas, ça ne m’a pas empêchée de passé un très bon moment.

Par contre, je regrette de ne pas avoir pu lire la version longue (j’ai celui-ci depuis longtemps dans ma bibliothèque), faudrait que je me la trouve un jour.